Réflexions sur l'avenir d'Haïti et ses personnalités politiques influentes

DL’HISTOIRE DE L’ÉTAT D’HAYTI Dr. Frantz Perpignan Président du Par Poli que Ac ons Nouvelles pour Haï , ANHA Secrétaire Général aux Affaires Poli ques et Administra ves Regroupement Poli que “Pla òm Pi t Dessalines” Contact :(509) 3891-0890 BRIÈVEMENT RACONTÉE ET EXPLICITÉE Il était une fois, une île paradisiaque de la Caraïbe appelée par les autochtones Ayi , c’est-à-dire, le pays des terres hautes. Elle était peuplée d’individus paisibles vivant en parfaite harmonie avec l’environnement caractérisé par une végéta on luxuriante, des cours d’eau denses à l’allure paresseuse qui laissaient transparaître, sur leurs bords, le scin llement de paille es d’or, une faune équilibrée sans fauves, une organisa on socio-poli que stable, le tout parfaitement orchestré par des croyances et pra ques animistes. À la fin du quinzième siècle et au début du seizième, des gangsters européens, plus par culièrement anglais, espagnols et français s’y intéressèrent. Appuyés par les autorités de leur pays respec f ils organisèrent des rapines,…., exterminèrent les autochtones, …, se l’approprièrent se disputant chacun sa part de l’île. Les espagnols arrivés en premiers renommèrent l’île Hispagnola. Les français, un peu plus tard, la rebap sèrent ‘’Saint-Domingue’’. Pour rentabiliser ce e nouvelle source de richesses, les trois gangs nouvellement installés sur l’île firent venir d’Afrique des esclaves noirs, pour la plus part des guerriers, prisoniers de guerre vendus comme esclaves. Vue la brutale compé on entre les gangs espagnols, anglais et français, les esclaves de chacun d’eux étaient répar s, grosso modo, en force de produc on et force de défense. L’exploita on minière et agricole de l’île étant assise, il-y-avait trois forces armées africaines concurrentes qui évoluaient sur l’île. Dans ce e guerre à trois qui ne connaissait pas de trêve, intérêts personnels et séduc on de camp occasionnaient assez souvent des changements de clan de la 1 part des guerriers, tous africains venus d’Afrique ou nés sur ce e île ou sur d’autres îles caraïbes. Les anglais ne tardèrent pas à se lasser. Ils abandonnèrent l’île se concentrant sur la Jamaïque. Les forces armées africaines de l’île se réorganisèrent ( redistribuèrent) en deux camps. Le camps espagnol et le camp français qui se livreront une guerre sans merci. Les espagnols, après plusieurs défaites et par suite d’un ‘’deal’’ placé très loin de l’île, cédèrent à la France la por on de l’île occupée jusqu’ici par eux. Ce ‘’deal’’ eut deux conséquences majeures. D’un côté l’unifica on totale de l’île en tant que ‘’possession française’’ (d’outre mer) et d’autre part, la cons tu on d’une ‘’Force Armée Africaine Unifiée’’ , aux ordres de la France… La France structure l’Armée de Saint-Domingue, établit une ‘’organisa on poli que du territoire’’ coiffée d’un ‘’Gouverneur’’, entre ent un système économique basé sur la cruauté de l’esclavage… Entre temps, des chefs de guerre s’étaient dis ngués. Toussaint Louverture, né sur l’île, Commandant en chef de l‘Armée de Saint-Domingue devenu Gouverneur de l’île, Jean-Jacques Dessalines qui se ventait d’être ‘’Congo’’, Henry Christophe de la Grenade, Jean François Papillon né en Afrique débarqué au nord de l’île, Georges Biassou né au nord de l’île, Alexandre Sabes Pé on né à Port-au-Prince, Du y Boukman venu du Sénégal via la Jamaïque, et bien d’autres encore… Les condi ons inhumaines d’exploitation de ce e ‘’possession française’’ et les rapports frustrants entre les autorités locales et celles de la métropole condi onnèrent une grogne généralisée… Ce e situa on porta le Gouverneur Toussaint Louverture vers l’aboli on de l’esclavage dans l’île de Saint-Domingue et la quête de l’égalité entre les français noirs de Saint-Domingue et les français blancs de la Métropole, avec la garan e de son indéfec ble a achement à la France et de son incondi onnelle soumission à Bonaparte, ce qu’il consigna dans un manifeste abusivement dénommé “Cons tu on de Saint-Domingue de 1801’’. (8 juillet 1801) Toussaint Louverture bien qu’ayant eu à flirter tour à tour avec les gangs européens ayant controlé l’île, se voulait français, ne respirant que pour et par la France. D’ailleurs dans ses correspondances avec Napoléon Bonaparte il u lisait la formule: ‘’Du Premier des Noirs au Pemier des Blancs’’… Ni l’aboli on de l’esclavage, ni l’égalité raciale ne plurent à Bonaparte. Ce dernier décida d’une expédi on militaire visant à écarter Toussaint Louverture et à rétablir l’esclavage à Saint-Domingue. L’expédi on militaire française commandée par le Général Leclerc arrive à Saint-Domingue ( 6 février 1802). Toussaint Louverture est déchu, fait prisonnier et expédié en France, sa patrie. Le processus de rétablissement de l’esclavage est enclenché. La classe laborieuse se révolte. Le contraste existant entre la prospérité et la rentabilité de la ‘’Perle des An lles’’ pour les patrons se la coulant douce en France et les condi ons de vie moins a rayantes des contrôleurs sur place, poussa ces derniers à l’indifférence voire à la sympathie envers la fronde…. Dessalines devenu commandant en chef de l’Armée Africaine de Saint Domingue, à l’opposé des vues et aspira ons de Toussaint Louverture, décide avec ses frères d’arme d’une guerre de dépossession des Français et d’appropria on du territoire de Saint-Domingue. L’Armée Africaine de Saint-Domingue affronte l‘Armée Expédi onaire Napoléonienne’’…. Après plusieurs mois de guerre impliquant toute l’île, l’Armée de Napoléon est vaincue. Elle capitule et documente sa reddi on le 18 novembre 1803. Le premier janvier 1804, aux Gonaïves, Jean-Jacques Dessalines Commandant en Chef de l’Armée Africaine de Saint-Domingue, entouré de toute la hiérarchie militaire donne une ‘’conférence de presse’’ pour annoncer au monde en er que les troupes africaines de Saint-Domingue ont chassé les Français et leur armée et qu’elles se sont approprié toute l’île de Saint-Domingue, préalablement extorquée aux autochtones exterminés, par des gangsters anglais, espagnols et français sous les ordres de leur gouvernement respec f. C’était la ‘’Déclara on d’Appropria on de Saint-Domingue’’ Peu de jours après, voulant invalider ce e appropria on, sous l’emprise de la ‘’Sainte Alliance’’, le syndicat esclavagiste composé de la France, l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne, les États-Unis d’Amérique, le Va can tente une incursion sur Saint-Domingue avec le Général Ferrand, dans sa par e orientale. Le Commandant en Chef se rend à l’est et anéan t l’opéra on. Après avoir assis son contrôle militaire sur tout Saint-Domingue, la grande terre ainsi que les îles adjacentes, Jean-Jacques Dessalines fonde le premier État Noir Souverain du Monde Moderne: l’Empire d’Hay à travers la Cons tu on du 20 mai 1805. La Cons tu on de l’Empire d’Hay empha se sur les points suivants: - Le territoire na onal: toute l’île anciennement Saint-Domingue ainsi que les îles adjacentes - Les couleurs du drapeau: Noir et Rouge en bandes ver cales, le noir du côté de la hampe. - devise: Liberté ou la mort - L’armoirie: Les deux lions, le coq et la couronne - Le régime: Souveraineté non héréditaire - Citoyenneté: Tout noir le sollicitant, tout opprimé qui s’y réfugie - La Droits humains: Aboli on générale de l’esclavage, égalité en droit de tous les humains - Civisme: Citoyen-Soldat-Producteur-Éducateur - Patrimoine: Aucun blanc propriétaire domanial - Défense Na onale: Force militaire dissuasive financée par la prospérité na onale. - Armée: citoyens-soldats, discipline - Prospérité: le travail, la produc on na onale, les contribu ons citoyennes, le commerce interna onal, les tariffs douaniers, préven on de la corrup on. Dessalines, devenu Empereur, gère le nouvel État et la toute jeune na on avec toute la rigueur que la situa on requiert. Les États anciens clients commerciaux de Saint-Domingue voient leurs profits réduits. L’Angleterre ayant proposé à Dessalines de lui a ribuer les parts de marché enlevés à la France a été ignorée. Certains Généraux ayant souhaité avoir des traitements de faveur ont dû revoir leurs ambi ons à la baisse. Des mulâtres fils et filles de colons dépossédés, expulsés ou suppliciés ont vu leurs aspira ons à l’héritage s’évanouir. Des hauts fonc onnaires de l’État ayant succombé à la tenta on de la corrup on sont châ és de façon exemplaire. Depuis la Jamaïque, les anglais qui gue aient le nouvel état se rendent compte du malaise social qui s’y installe. Ils réalisèrent que le climat était propice à des manœuvres de destabilisa on. Ils abordèrent le Général Henry Christophe ayant appartenu à leur bande armée. Henry Christophe s’y prêta. La conspira on devant abou r à l’assassinat de l’Empereur, père de la Na on Hay enne, était lancée. Le 17 octobre 1806 l’Empereur Jean-Jacques Dessalines est lâchement assassiné à la ‘’Thomas Sankara’’ sous l’ins ga on d’un ‘’Blaise Campaoré’’ du nom de Henry Christophe qui deviendra, plus tard, Roi d’Hay . Le nouvel état créé le 20 mai 1805, venait de mourir avec son fondateur Jean Jacques Dessalines. Il n’aura vécu que dix-sept (17) mois. Le nom de l’Empereur fut banni de la mémoire na onale et mondiale et une re-écriture de l’histoire orchestrée. ‘’Ver ères’’ absent des dic onnaires, des encyclopédies, des livres d’histoires. Un état de subs tu on est inventé par les assassins de l’Empereur: - Un nouveau nom: Haï . nouveau régime: une république - - Un Un nouveau drapeau: bleu, blanc, rouge, rehabilitant le colon vaincu et chassé. Disposi on horizontale - Une nouvelle devise: liberté, égalité, fraternité, répliquant l’ancienne puissance esclavagiste. - une armoirie, inspirée des anciens boureaux, surmontée d’un bonnêt phrygien, exprimant l’allégeance à la ‘’République’’, signe de ralliement à la devise française donc, incompa ble à toute idée de souveraineté. Depuis, hormis de brêves parenthèses, l’allure de la ges on poli que du pays est orientée vers l’inversion du processus ayant conduit à 1805. - Trahison de ses prétendus fils. Corrup on portant préjudice à l’État. Ingérences étrangères concoctées et autorisées. - Aliéna on de territoires et de droits. Pillage ou liquida on des ressources naturelles. - Choix diploma ques délétères - - - - Oppressions étrangères: Blocus américain contre le nouvel état. De e de l’indépendance doublement imposée par la France avec amputa on de souveraineté territoriale par la créa on d’une province rebelle, épine aux pieds de l’État Souverain, entretenue par les Puissances Coloniales. Humilia on faite par l’Allemagne rançonnant l’État d’Hay (Affaire Luders). Mul ples Occupa ons Militaires Américaines directes ou déguisées avec mainmise sur les rece es na onales, Confisca on des réserves d’or par les USA. Séquestra on de notre souveraineté par ce syndicat de néo-esclavagistes qu’est le ‘’Core group’’. - Crimes environnementaux et économiques: destruc ons d’espèces animales: les ‘’cochons créoles’’ à travers l’inven on d’une épidémie de peste porcine, la volaille à travers l’u lisa on délibérée du phénythro on, l’introduc on imposée d’espèces végétales assechantes du sol, la destruc on des coco ers par infesta on volontairement criminelle, détournement des moyens d’irriga on… - Interdic on de l’explora on et de l’exploita on souveraines des ressources minières et énergé ques. - Empêchement de choisir les dirigeants patriotes compétents en imposant des comparses à la solde d’un occident global, contre les intérêts na onaux… À par r de février 1986, le sprint final de la course vers l’effacement de 1805 et de ses effets rémanents est ac vé. - Démantèlement des Forces Armées d’Hay ; Désac va on de la diploma e devenue inopérante; Anéan ssement du civisme et du sen ment d’appartenance; - Destruc on des archives historiques; Désacralisa on des sites et symbols; - - - --Desar cula on de l’Administra on Publique et démantèlement du Domaine de l’État; - Annula on de la Produc on Na onale; Dégrada on des éco-systèmes; Liquida on des Entreprises d’État; - Assuje ssement de la monaie na onale; - - - Bannissement du Protocole, de l’É que e et du savoir-vivre de la vie na onale; - Mépris de la compétence de la préséance et du mérite; Dégrada on de l’instruc on na onale; - - Déclassement de l’enseignement universitaire avec perte d’exéquatur; Fuite et vidange des compétences; Indisponibilité de relève et ceci, dans tous les domaines; --Insécurité généralisée programmée, financée, entretenue et dosée; Abandon massif du territoire na onal; . - - - - Isolement programmé du premier état noir souverain du monde moderne avec l’abandon forcé de la connaissance et de l’usage du Français comme moyen de communica on, d’instruc on et d’iden fica on, le principal lien avec l’alma mater lointaine que cons tuent les 189.082.605 Africains parlant couramment Français et des 395.114.285 mélanodermes ayant le Français comme langue officielle. - Imposi on d’un ‘’Kreyòl’’ construit de toute pièce par les laboratoires de services d’intelligences occidentaux, faisant d’Hay un pion et une vicme d’une compé on géopoli que et géostratégique au sein de cet ‘’Occident Global’’. En ce e année de grâce 2025, l’inversion de 1805 méchamment décidée, savamment planifiée, minu eusement ini ée, pa emment entretenue est sur le point d’être consommée. On ne parle que d’annexion, de mise sous tutelle globale, de mise sous tutelle frac onnée, d’occupa on, de déporta on, de relocalisa on bref, d’effacement de cet espace temporel et géographique que fut la Révolu on de Saint-Domingue. D’aucuns disent avec appréhension : ‘’on s’entraîne et on expérimente en Pales ne pour venir performer sur l’île d’Hay ’’. Cela effraie déjà. Un seul espoir, une seule chance. La main tendue et récupératrice d’une AFRIQUE MÉMORIELLE pour la revitalisa on de l’histoire glorieuse de sa fille aînée, HAYTI.

Dr. Frantz Perpignan

5/8/20241 min read

Réflexions sur Haïti